Nouveau séisme en Turquie et en Syrie : la Croix-Rouge toujours en première ligne

Deux semaines après les premiers séismes, un nouveau tremblement de terre a frappé la Turquie et de la Syrie ce 20 février.

Bien qu’il s’agisse d’un séisme de plus faible magnitude, d’autres bâtiments se sont effondrés dans cette même région touchées deux semaines plus tôt. Les services de santé ont été perturbés et de nouvelles évacuations ont été effectuées. De quoi déstabiliser la population dont le sentiment de sécurité avait déjà été profondément ébranlé par les premiers séismes.

On estime que ces événements ont touché 23 millions de personnes en Syrie et en Turquie. Beaucoup de victimes quittent les zones touchées par les tremblements de terre, cherchant refuge chez des proches, dans les villes voisines, dans des abris d’urgence et des camps. D’autres dorment encore dans leur voiture ou dans des conditions dangereuses, exposés à des températures glaciales. Pour les survivants, le chemin vers le rétablissement ne fait que commencer.

Le Croissant-Rouge turc et le Croissant-Rouge arabe syrien sont au cœur même de la réponse à l’urgence.

En Turquie, 5.000 employés et volontaires du Croissant-Rouge sont présents dans 11 provinces touchées depuis le premier jour. 47 millions de repas chauds ont été distribués aux victimes et 200.000 ménages ont bénéficié de bons d’achat pour répondre aux besoins urgents.

En Syrie, des unités et des équipes de santé mobiles ont fourni des soins de santé et des médicaments à plus de 37.000 personnes. Plus de 630.000 articles de secours, comme des couvertures, des matelas, des vêtements d’hiver ou encore des produits d’hygiène ont été distribués pour venir en aide à plus de 730.000 personnes.

Au niveau international, la Fédération de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge soutient ces efforts localisés. Des dizaines de Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont venues en aide sur le terrain et près de 60 Sociétés nationales, dont la Croix-Rouge de Belgique, ont lancé des campagnes nationales de collecte de fonds.

Un soutien aux victimes sera nécessaire non pas seulement dans les prochaines semaines mais aussi dans les prochains mois, voire années.