Abus sexuels, harcèlements, viols, … font la une des médias depuis plusieurs mois.
La Croix-Rouge de Belgique condamne fermement ces attitudes inadéquates.
Elle rappelle qu’elle s’est dotée de réglementations internes qui lui permettent de lutter contre les comportements problématiques et qu’elle les met en application chaque fois qu’une situation le nécessite dans le but de protéger tant ses équipes salariées, volontaires et expatriées que des tiers.
Les actes de violence, de harcèlement moral ou sexuel ne doivent être ni admis, ni tolérés, ni cachés. Ils sont considérés comme des fautes graves passibles de sanctions disciplinaires pouvant aller de la suspension à l’exclusion du collaborateur qui en est l’auteur. Les victimes de tels actes peuvent déposer plainte auprès des services interne ou externe de prévention et protection au travail, et ce selon une procédure garantissant toute la discrétion requise.
En outre, un plan d’action en matière de prévention et de lutte contre la violence sexuelle et sexiste a été adopté par les Etats et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lors de sa 32e Conférence internationale en 2015. Ce plan d’action « appelle (…) toutes les composantes du Mouvement à adopter et à appliquer une politique de tolérance zéro à l’égard des actes d’exploitation ou des abus sexuels commis par leur personnel ou leurs volontaires à l’encontre des bénéficiaires, et à prendre des sanctions à l’encontre de ceux qui seraient coupables de tels actes.«